vendredi 22 juin 2018

Parlons d'argent...









Les équations économiques sont tendues et expliquent pourquoi les retailers français ont été si peu innovants depuis 5 ans.
Malgré un contexte moins morose, personne ne rêve au retour d’une croissance forte de la consommation des ménages. Vos marchés vont continuer à osciller autour du zéro en volume.
Les prix et les marges ne risquent pas d’argumenter, compte tenu de la pression des pure players. Sauf en alimentaire, par la force de la Loi !
Le tout dans un appareil commercial saturé : à l’évidence, il y a trop de mètres carrés en France (15 % ?), et ça ne peut qu’empirer.

Dans le même temps, la transition digitale ne peut plus attendre. Les déboires de H&M ou Carrefour, sans même parler de Toys’R’us ou Ludendo, montrent que l’eau atteint la flottaison.

Problème : devenir omnicanal consiste à dépenser beaucoup d’argent pour transformer un CA rentable en CA non rentable. Comment résoudre cette équation économique ?
  1. Réallouer plus vite les dépenses et les investissements. Par exemple, investir dans une stratégie relationnelle ambitieuse (ce qui est presque toujours pertinent) sans réduire les investissements média en communication est un non-sens. Par exemple, investir massivement dans les SI (ce qui est toujours pertinent) sans alléger les investissements dans le réseau physique est intenable. Par exemple, il est impossible de réduire l’écart de prix avec Amazon sans réduire le coût en marge des programmes de fidélité.
  2. Renforcer la productivité. En magasin, et au siège. Quitte à imposer une standardisation accrue des process. Quitte à accompagner la décrue des effectifs administratifs. Quitte à assumer un trou d’air de rentabilité le temps de migrer la supply vers des modèles plus modernes. Quitte à bousculer les habitudes des équipes en magasin. Si cette réduction des coûts par la simplification n’est pas réalisée, la rentabilité sera tout simplement impossible à atteindre.
  3. Affiner le pilotage de l’offre, des prix et des flux. Ajustement des gammes à la Sku par magasin, pilotage sophistiqué et en temps réel des prix, optimisation des prévisions de vente… le niveau de précision des politiques commerciales doit s’améliorer, tout simplement parce que le besoin d’optimisation économique est énorme.
Ces exigences sont connues. Les façons d’y répondre commencent à bien se dessiner. Il est temps de les mettre en œuvre effectivement.

Bien sûr, ces optimisations ne résoudront rien si la raison d’être des magasins n’est pas réinventée. Si l’expérience clients ne justifie pas le déplacement, optimiser la performance économique permettra au mieux de mourir guéri. Les retailers sont condamnés à se battre sur tous les fronts.

Ce combat n’est pas, loin s’en faut, perdu d’avance. Il réclame un peu d’audace, beaucoup de détermination, et énormément de pédagogie. Nous avons passé les 10 dernières années à essayer de comprendre ce que nous disaient les succès d’Amazon ou Alibaba. Cette phase est derrière nous. Maintenant, il s’agit de passer en mode action !

vendredi 8 juin 2018

OTOP remporte le Trophée LSA du Cross-Canal dans la catégorie « Stratégie Omnicanal »

La 4e édition des Trophées du Cross-Canal organisée par le magazine LSA a mis à l’honneur le concept OTOP, primé dans la catégorie « stratégie omnicanale ». Une distinction prestigieuse pour la nouvelle enseigne de distribution de pièces détachées automobile qui a fait appel à l'agence UX Retail Design pour concevoir ses centres de services comme un modèle de concept phygital.
Le jury ne s’est pas trompé en reconnaissant l’audace et l’originalité du concept OTOP, nativement digital et physique, fusionnant le meilleur des deux mondes, combinant un front office 100% web et un réseau de proximité 100% service.

OTOP propose une simplification radicale de l’accès aux pièces détachées pour les professionnels de la réparation automobile, offrant à la fois une meilleure mise à disposition de l’offre et une baisse significative des prix. La vente exclusivement sur le web permet aux garagistes de trouver facilement la pièce correspondant à leur besoin, tous modèles toutes marques, avec une affectation sûre des références, une livraison garantie le lendemain matin, des prix inférieurs de 30% à ceux proposés par les réseaux historiques. Et pour optimiser le modèle, les derniers kilomètres sont confiés à des centres de proximité, qui maillent le territoire. Les pièces y sont disponibles dès 7H00, pour les professionnels pressés ou ceux qui souhaitent éviter le coût de la livraison.

UX Retail Design, qui a conçu les centres de services de proximité à la fois comme maillon d’une logistique affûtée et lieu de collecte nouvelle génération pour les clients, partage la fierté de toute l’équipe OTOP :

« LSA a primé à travers notre nouveau concept OTOP une vision innovante du commerce BtoB, qui ne dissocie plus le digital du physique. En effet, nous sommes convaincus qu’il n’est plus envisageable de développer l’un sans l’autre. Comme nous étions convaincus que la conception de nos centres de services devait être articulée autour d’une double ambition de simplicité et de radicalité » Franck Millet, CEO