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L’étude sur les programmes de fidélité des enseignes françaises de distribution spécialisée menée par Dia-Mart Consulting, révèle l'urgence à moderniser les programmes de fidélité, de plus en plus banalisés et encore peu en phase avec les nouvelles frontières du marketing.
Dia-Mart Consulting a étudié les programmes de fidélité de 56 enseignes françaises de distribution spécialisée évoluant sur 12 secteurs : électrodomestique, bricolage, meuble, beauté, sport, mode femme, mode homme, grands magasins, jardinerie, bazar, jouet, et restauration.
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80% des
enseignes spécialisées proposent une mécanique cumulative, le plus souvent sous
forme de points à transformer en bons d’achat
·
Le niveau de
générosité est en moyenne de 4%. (le montant de la récompense par rapport à la
somme dépensée pour l’obtenir)
·
Le coût réel de
la récompense pour les enseignes est de l’ordre de 1% du chiffre d’affaires des
adhérents.
Trop peu de clients bénéficient d’une récompense car
les programmes imposent de nombreuses contraintes pour y avoir accès, ce qui génère
de la frustration. La distribution spécialisée est encore loin des standards de
l’alimentaire où l’on peut utiliser sa cagnotte sans restriction, dès le
premier centime accumulé.
Vers des programmes plus émotionnels
Dans une société de consommation moins verticale, le digital
et la crise imposent des relations marques / clients plus équilibrées, fondées
sur la confiance et la connivence. Si les programmes français offres des récompenses basées
sur l’acte d’achat, certains retailers anglo-saxons récompensent aussi les
clients sur des critères plus personnalisés tels que l’engagement du client pour
la marque (suggestions d’amélioration ou de nouveaux services, test de
produits, etc.).
Eric
Lebailly, Directeur Associé en charge du Marketing Clients & CRM chez
Dia-Mart Consulting, précise : « Les
postures de marque doivent évoluer pour conserver l'attachement des clients et
les programmes de fidélité sont, avec le personnel en magasin, le meilleur
vecteur pour faire naître cette nouvelle relation ».
Un retard important en matière de fidélité multicanal et crosscanal
Peu
d'enseignes proposent d’adhérer à leur programme via un smartphone à
l’exception de la restauration, alors que les applications digitales et le
paiement mobile et sont en passe de faire du smartphone "l'assistant
shopping" universel. Les enseignes les plus avancées en terme de
fonctionnalités fidélité proposées sur leur site e-commerce sont également
celles qui intègrent le mieux la fidélité sur leur appli mobile.
- 1 enseigne sur 3 ne propose pas d’application mobile.
- 1 enseigne sur 2 disposant d’une appli mobile y propose un compte fidélité : rattachement d’une carte fidélité existante et/ou création d’une nouvelle, ce qui permet d’identifier l’utilisateur et de lui envoyer des push personnalisés
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Dans 1 enseigne
sur 2, le magasin est le seul canal d’adhésion au programme : un client
e-commerce ne peut pas adhérer au programme en faisant ses achats en ligne
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1 enseigne sur 3
ne permet ni de cumuler, ni d’utiliser sa récompense sur son site marchand. Un
déficit de crosscanalité qui s'explique par des freins techniques et
organisationnels, mais impossible à comprendre pour les clients crosscanal
Vers de programmes réellement relationnels
Le rapport
recommande que les programmes proposent d’une part une expérience fidélité
véritablement multi-supports et crosscanal, le mobile étant devenu le device
incontournable, d'autre part qu’ils adoptent une relation plus authentiquement
proche, complice, horizontale avec les clients : de bonnes surprises
personnalisées sont une preuve d'amour bien plus puissante que des points
transformés en bon d’achat.
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