Bien entendu, la technologie / le digital d'une part et l'internationalisation d'autre part, sont les sujets les plus discutés. Et de fait, ce sont les deux forces qui structurent le commerce de demain, et imposent les changements.
Bien entendu, tout le monde répète à l'envi "customer first" puis s'empresse de ne rien dire de concret à ce sujet (comment obliger l'organisation à être VRAIMENT orientée clients ?)
Au-delà de ces figurent imposées, deux autres préoccupations émergent et font l'unanimité, sans que personne ne réalise à quel point elles sont a priori contradictoires : devenir une "marque"; libérer les énergies des hommes.
- Devenir une marque... dit autrement, passer du statut de "revendeur des marques des autres" à celui "d'enseigne-marque" avec une forte intensité marketing, une dimension émotionnelle assumée, des partis pris fortement revendiqués. Cela suppose une Vision très claire, qui se diffuse dans toute l'organisation, une approche "top-down" laissant peu de place aux compromis.
- Libérer les énergies... parce que le commerce est avant tout local, parce que la motivation des équipes est le premier facteur de succès, parce que les gros distributeurs crèvent de leur complexité, parce que l'innovation naît rarement des "boards of directors" où l'on rencontre peu de femmes et peu de jeunes (les deux visages de "l'avenir de l'homme"...). Parce que les nouveaux dirigeants doivent être des "coachs" qui canalisent l'énergie des équipes, plus que des locomotives qui tractent en ahanant les wagons derrière eux. Comme disait tout à l'heure Peter Lau (PDG de Giordano, une enseigne de textile asiatique dans la table ronde que j'animais) nous devons garder nos entreprises "forever young"...
Chacune de ces deux nécessités fait l'unanimité ; ce qui reste peu débattu, et constitue pourtant la question la plus cruciale de la prochaine décennie, c'est "comment les réconcilier", surtout dans les vieux modèles qui se battent pour se réinventer ? Comment forger une vision de marque intransigeante et globale ; et la fait vivre dans une organisation "bottom-up" permettant à chacun de donner le meilleur de lui-même, afin de transformer en permanence l'entreprise et la marque ?
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